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Un jeune producteur de Terre-Neuve-et-Labrador souligne l’importance du réseautage


Voici le cinquième d’une série de portraits des participants au Programme des jeunes producteurs de 2022. Il s’agit tous de jeunes leaders du Programme national des jeunes producteurs des Producteurs d’œufs du Canada. Ce programme a comme objectif de fournir aux jeunes producteurs les compétences, les connaissances et l’expérience nécessaires pour devenir des leaders dans le secteur.  

Nathan Dennis  

Cormack (Terre-Neuve-et-Labrador) 

Nathan Dennis, un nouveau producteur d’œufs de Terre-Neuve-et-Labrador, a fait ses débuts en élevage de volailles à un jeune âge; en effet, il avait deux poules et un coq en cinquième année du primaire. 

Producteur de première génération, Nathan affirme que l’agriculture a commencé comme un passe-temps qui a progressivement pris de l’ampleur après la fin de ses études secondaires. Au fil du temps, il avait diversifié sa petite ferme en cultivant des racines et des plantes fourragères, et en élevant des moutons, des bovins et un troupeau de poulets de basse-cour.

« J’ai toujours eu un intérêt pour la volaille, déclare Nathan, et j’ai toujours voulu avoir une ferme commerciale avicole, mais je n’avais pas eu la possibilité de le faire. » En 2016, l’occasion s’est présentée lorsqu’il a postulé au programme d’aide au démarrage de nouveaux producteurs d’œufs des Egg Farmers of Newfoundland. En juin 2017, il s’est vu attribuer un quota et, à la fin de l’année, il a commencé à produire des œufs dans la première installation en liberté de Terre-Neuve-et-Labrador. En novembre de la même année, il a rénové un ancien poulailler pour poulets à griller et a démarré sa production avec un quota de 4870 poules. 

« Personne ne produisait d’œufs en liberté, se rappelle-t-il. C’était l’occasion d’implanter la production d’œufs de poules en liberté dans la province, en offrant à nos consommateurs le plus grand choix possible. » 

Dans un objectif de croissance, Nathan affirme que sa priorité est de devenir plus efficace dans sa façon de produire des œufs en modernisant et en automatisant son système de production. « La façon dont on fait les choses avec le système en place est très exigeante, explique-t-il. J’aimerais rénover le poulailler et y apporter des améliorations pour rendre les choses plus efficaces… Je souhaite adapter les nouvelles technologies et, d’un point de vue environnemental, être plus durable. »

Dans sa ferme de Cormack, à Terre-Neuve-et-Labrador, Nathan élève également la prochaine génération de producteurs. Il a deux enfants avec sa fiancée, Jodie : Freya, 5 ans, et Nathaniel, né en 2021. « J’aimerais développer notre exploitation pour que l’un des enfants ou les deux puissent prendre la relève », rêve-t-il.

En tant que propriétaire unique, Nathan trouve difficile de s’absenter de la ferme, mais il voit l’intérêt de participer aux activités de réseautage et d’apprentissage des organisations agricoles. Il s’est impliqué auprès de la Newfoundland and Labrador Federation of Agriculture, a représenté le Newfoundland Young Farmers Forum en tant que délégué au Canadian Young Farmers Forum (Table pancanadienne de la relève agricole), et a été président du Newfoundland Horticulture Producers Council, pour lequel il est actuellement directeur. 

« Je retire une grande valeur du réseautage et des liens que je crée avec d’autres personnes, affirme-t-il. On peut discuter de différentes idées avec d’autres producteurs et peut-être même trouver des solutions auxquelles on n’avait pas pensé, qu’elles fonctionnent ou non. »

Nathan relève un nouveau défi en participant au Programme des jeunes producteurs, d’échelle nationale, des Producteurs d’œufs du Canada. L’une des raisons pour lesquelles il a décidé de participer est afin de mieux connaître l’industrie au contact d’autres producteurs d’œufs de l’ensemble du Canada. 

« Notre pays est tellement vaste. J’espère que ce programme pour jeunes producteurs me permettra de rencontrer des gens venant de petites fermes spécialisées comme la mienne, mais aussi de plus grandes exploitations commerciales et multigénérationnelles », déclare-t-il.